Sœur Sara, avec son sourire, partage la vie des Chiffonniers du Caire à Mokattam.
Issue d’une famille bourgeoise de Minia, Tahany (en religion Sara) est la quatrième d’une famille de huit enfants, qui vivait dans le respect des traditions, par exemple : « à un pauvre qui passe, on donne à manger »
Après l’addadeya (brevet des collèges) elle fera une école de commerce mais son sens de la proximité des autres la fera opter ensuite pour une formation d’infirmière et d’assistante sociale en parallèle avec des études de théologie.
Puis c’est la rencontre de la Congrégation des Filles de Marie (congrégation copte orthodoxe) ; elle y trouve une vie religieuse comme elle la rêvait : mettre la main à la pâte pour soulager la misère humaine tout en gardant un profond enracinement dans la prière.
En 1976 Sœur Emmanuelle cherche quelqu’un avec qui partager son action auprès des Chiffonniers du Caire. Elle rencontre Monseigneur Athanasios, fondateur et responsable de la congrégation, il écoute la demande de Sœur Emmanuelle et Sara part rejoindre les chiffonniers.
Et maintenant ? En 1993, rappelée en France par sa congrégation, Sœur Emmanuelle quitte l’Egypte. Qui va prendre la relève ? Sœur Sara avec plusieurs autres Filles de Marie.
Depuis 1976, après toutes ces années d’accueil, d’écoute, de partage, de prières et de soucis (car il y en a), c’est toujours son sourire et ses bras tendus qui disent à ses Chiffonniers : « Je vous aime ».
SŒUR SARA en quelques dates :
Modeste, presque effacée, mais d’un caractère bien trempé, elle confie : “on est heureux quand on n’a pas le temps de penser à soi”.
A Mokattam, elle dirige plus de 400 personnes (enseignants, administratifs, personnel d’entretien…) et vit très modestement au sein d’une équipe de 37 religieuses qui consacrent toute leur vie aux Chiffonniers du Caire.
Elle parle couramment français, anglais et arabe.
♦ 2024 Soeur Sara nous rend visite en France et participe à des conférences.